mercredi 25 juillet 2012

Bières et Jambon : De la bière pour les kids


Pour l'industrie de la bière, l'été, c'est le moment de mettre le paquet dans la publicité.

C'est le moment d'arriver avec de faux nouveaux produits tendances - cet été, le thé.

Et c'est aussi le temps d'enrégimenter une nouvelle clientèle - ces jeunes qui débutent leurs rites initiatiques à l'alcool, dans les parcs, autour des feux de camp - des 1,18 litres qui ne font juste soûler et qui goûtent le moins possible.

Bientôt, autour de la vingtaine, chaque jeune aura sa marque de commerce, son identité bière : moi, c'est la Grosse Molle, moi, c'est le Chant du Coq - et voilà, c'est adopter pour la vie, comme les marques de chars, les postes de télévision, le genre de filles ou de gars, le look et la section « opinions » du journal ou bréviaire hebdomadaire.

C'est ça le Chant du Coq !


Des excursions hors de ces sentiers battus ? Le moins possible. Ou si vite on en sort, si vite on retourne s'embarricader dans notre petite cour - attention chien méchant.

Bref, c'est l'été, viens faire un tour sur mon balcon prendre quelques verres, on va jaser, on va rire, on va déconner - pis on va rentrer une seconde, le temps que je te montre ce sketch des Whitest Kids U Know...






vendredi 20 juillet 2012

À bas la diversité!


Il y a Ricardo qui nous parle sans cesse de ses potagers urbains, les Urbainculteurs qui font pousser des tas de légumes partout au Québec et même Détroit, cette ville du rock qui se métamorphose peu à peu en ville maraîchère.

Mais au Québec, on a Drummondville et Drummondville n’aime pas les potagers devant les maisons. Du gazon, c’est beau, des plants de tomates, non.

http://www.jasminekabuyajardin.com/2012_07_01_archive.html

Pourquoi?

« C'est une question de cohésion de la trame urbaine, explique Claude Proulx, le directeur général de la Ville. On ne voudrait pas se retrouver avec des plantations de blé d'Inde devant une résidence, de radis devant une autre et de patates ailleurs. »

Votre voisin ne possède pas de plants de concombres et vous, vous êtes capables de fournir toute votre famille en relish-maison? Votre voisin se prélasse dans une grosse piscine creusée et vous, vous n’avez même pas les moyens de vous faire creuser un carré de sable? De la diversité dans une banlieue, impossible!



Il faut des pelouses vertes, vertes, vertes! Avec beaucoup d’engrais, autant que possible!

Les potagers, c’est pour les pauvres, les granos, les écolos!

Non, mais est-ce que la ville de Drummondville est au courant de ce qui se passe autour d’elle? L’engouement pour la production locale et biologique, les toits verts, la cuisine santé…

Même Occupy Monsanto a publié un article en lien avec cet événement sur Facebook!

Ça me fait penser à ces villes qui interdisent les cordes à linge dans les cours, car ce n’est pas assez esthétique… À quand une loi pour interdire les gros personnages gonflés devant les maisons à Noël alors?



Allez voir la vidéo sur le site de La Presse. Imaginez votre quartier regorgeant d’aubergines monstrueuses, de courgettes savoureuses et de laitues croquantes…

Je dois l’avouer. Je suis extrêmement JALOUSE de leur potager. Moi, je n’ai que des cornichons riquiqui, deux timides feuillages de carottes et un plant de cantaloup ravagé par les insectes. Bon, j’aurai des tonnes de haricots, mais c’est pas mal tout pour le moment…

Vous pouvez visiter le blogue de ces deux fous de Drummondville qui ont osé faire pousser des légumes chez eux. Paraitrait même qu’ils finiront par les manger…

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/354907/porte-etendard-malgre-eux-de-l-agriculture-urbaine


Il y a aussi une pétition à signer pour les encourager dans leurs démarches de contestation auprès de la ville.

Vive les légumes, vive les légumes libres!

mercredi 18 juillet 2012

Une boîte qui se transforme en resto - mais pas en robot !


J'ai déjà écrit sur ce désir de voir s'épanouir à nouveau la cuisine de rue.

Vivant à Québec, faut croire que ça ne sera pas pour cette année. Mais j'espère que les autorités de la Ville sauront se raviser lors des prochains étés. 

Manger un petit plat sur le pouce dans le parc Cartier-Brébeuf ! Sait-on jamais.

En attendant, voici Muvbox. Une conception 100% québécoise présente à Montréal et depuis l'an passé, à Paris, sous la Tour Eiffel.


À Montréal, pour le homard des Îles...
En cliquant sur le lien plus haut, vous pouvez voir un clip dévoilant comment se transforme une boîte en resto - grâce à l'énergie solaire.

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Extrapolons - vision de restos ambulants, qui proposent des petits plats faits à partir de produits du terroir - les régions du Québec en tournée, dans un parc près de chez vous.

Ou le Monde qui s'installe pour quelques jours dans le quartier, pour quelques jours - et qui donne tout juste le goût d'aller faire un tour, de marcher jusqu'à demain - vers le pays qui nous aura charmé.

Ou ces dites institutions en restauration, qui quittent leur confort pour s'offrir à vous - menus midis toute la journée !

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En attendant, si la transformation vous fascine depuis la tendre enfance, vous pouvez toujours vous taper ceci - ce que je ne fais surtout pas ces temps-ci, voyons donc !


Version québécoise - sais pas pourquoi ça m'a donné des frissons...


samedi 14 juillet 2012

Je veux sauver le monde!


Monsieur Jambon nous parlait, mercredi dernier, de cette nouvelle pomme OGM qui menace les pomiculteurs du Québec et de la Colombie-Britannique.

Une pomme qui ne brunit pas lorsqu’on la coupe, quelle extraordinaire découverte! Du jus de citron, vous ne connaissez pas ça?

La pomme parfaite! On peut même ranger du chocolat ou des chips dedans!


Mais il y a pire dans cette possible introduction de ladite pomme. Une fois un nouveau verger ensemencé de ces petites graines magiques, Monsanto reprend le contrôle comme toujours.

Si les abeilles butinent un peu partout et trimbalent avec elles du pollen transgénique sur les petites fleurs de pommier non transgénique, Monsanto poursuit le petit pomiculteur.




Et ce n’est pas une légende urbaine, c’est la façon de faire de Monsanto, voilà tout.

Monsanto a le monopole sur les OGM et selon Nina Fedoroff, une des scientifiques les plus réputées des États-Unis, les règles strictes qui encadrent les OGM favorisent justement ce monopole de grandes entreprises, car en fin de compte, elles sont les seules à avoir assez d’argent pour faire approuver de nouvelles variétés de semences OGM qui coûtent souvent plus d’une dizaine de millions de dollars.

Lors d’une entrevue publiée dans la revue L’Actualité du mois d’août 2012 (que je vous invite à consulter comme toujours), Nina Fedoroff affirme que les OGM ne sont pas dangereux, que la science a progressé en la matière à un point tel qu’on peut maintenant les manger les yeux fermés.




Pour elle, les OGM sont une solution d’avenir pour nourrir toutes ces petites bouches affamées, comme ce riz Golden Rice enrichi en vitamine A qui pourrait empêcher des milliers d’enfants de mourir de faim.

Cela pourrait même être inévitable. Quand l’Inde et la Chine ne trouveront plus rien à se mettre sous la dent, les règles du marché changeront. En avant les OGM!

Régler les problèmes de la faim dans le monde avec les OGM? Vraiment? C’est une blague ou quoi?

Le riz Golden Rice existe depuis dix ans et il n’est toujours pas commercialisé. On ne veut pas sauver la planète, on veut s’enrichir. Et fait-on de l’argent avec les petits Africains au ventre gonflé?




Sûrement pas autant qu’avec leurs champs qu’on a surexploités en cultivant allègrement des biocarburants, les empêchant ainsi de se nourrir.

 À qui profiteront vraiment les cultures OGM?

« Moi je veux régler les problèmes de faim dans le monde. J’y crois et c’est possible. Je veux aussi que les gens vivent en paix et qu’il n’y ait plus de guerres, que les soldats jettent leurs armes et qu’ils se tiennent la main en chantant du Katy Perry. » - Une candidate à Miss Univers




mercredi 11 juillet 2012

Découverte de ma pomme ?


Je vous ai déjà raconté à propos de ma petite réaction allergène concernant la pomme crue - car la tarte aux pommes, le cidre de pomme, le jus de pomme - pom, pom ! - pas de problème.


Récapitulons, pour le simple plaisir d'enfiler des mots : je croque, j'aime le goût, je savoure et je me rappelle toutes les pommes que j'ai mangées auparavant - cette fois où, chez ma cousine, prenant une pause de bicyclette - on tournait en fous autour de la maison, c'était palpitant, ce qu'on les avait les activités, on ne s'emmerdait jamais - le temps s'était arrêté, j'avais bouffé toute la juteuse pomme, crachant ci et là les pépins - ou toutes ces visites dans les champs de pommes, à l'école primaire - ou cette fois où j'avais donné à un cheval des pommes pas trop belles, il appréciait, c'est ce qui comptait - ça et l'heureuse surprise de constater à chaque fois main ouverte que mes doigts étaient toujours là - je mâche, j'avale pis...c'est là que ça se passe : ma gorge devient rugueuse, je cherche ma salive et j'ai pas envie de croquer à nouveau. 

Plutôt navrant. 

Mais j'ai peut-être trouver - enfin - ma pomme.


***

Ben oui - une pomme OGM - Artic, c'est son nom. Moi, ça me fait tout drôle que la biotechnologie s'intéresse à la pomme et tout spécialement à son oxydation. Je me dis - moi, l'ignorant - que c'est ça le problème avec ma pomme : elle brunit à l'air libre, elle devient moins appétissante, je ne la mange pas assez vite, elle n'est pas contente - elle me fait son sale coup - il faut que je la mange plus vite et ensuite beaucoup d'autres de ses consoeurs.

Plus d'un pommier par mois : à moi l'industrie !



***

Fallait y penser : pour qu'on mange plus de pommes, il faut qu'elle soit déjà coupée, dans un petit sac et qu'elle garde ses allures de petites fraîches le plus longtemps possible. Ainsi, il n'y aura pas d'autres alternatives pour les collations des enfants - partout où ils iront, ils réclameront POMME.

À ce sujet, un article - pas une Artic - dans le Devoir ici, un autre sur laterre.ca et un complément chez Greenpeace en cliquant sur pomme.


***

Il y a quelques années, j'ai fait ce rêve.

J'étais enseignant. Je donnais un bon spectacle, les élèves m'adoraient, nous apprenions des tas de choses ensemble et sans le savoir ils vivaient un moment magique - je pensais, en toute modestie.

Ce matin-là, ils arrivèrent tous avec une pomme à mon intention - sourires fendus jusqu'aux oreilles.



Je devins blême. J'avais beau leur expliquer mon problème avec les pommes, plus je détaillais, plus ils rigolaient.

- Une autre de tes histoires - allez, bouffe !

J'allais croquer dans une des pommes quand - soudain - pom ! pom ! - je me suis réveillé.

Ainsi je quittais la département de l'enseignement dare-dare.

Puis j'allais dans la vie tout en chantant...




mercredi 4 juillet 2012

Tofu en vrac: école, volcan et photo de mon chat!


C'est quoi Tofu en vrac? Un petit mélange de ce qui se passe autour de moi, de mes réflexions en émergence et de niaiseries comme je les aime tant. C'est parti!

Des frites à l’école

Toute l’année, à l’école de mon fils, ils ont parlé de l’importance d’une saine alimentation combinée à la pratique régulière d’exercices physiques. Il y a eu le défi Pierre Lavoie et l’autre défi où il fallait indiquer le nombre de fruits et légumes que l’enfant mangeait chaque jour.

Parce que c’est à la mode maintenant les défis! Le défi Activia, le défi Finish Quantum… Qui a dit que l’être humain n’avait pas besoin de défis dans la vie pour évoluer? Je vous mets au défi de trouver cette personne!  




Somme toute, mon fils a gagné une carte-cadeau à la fin de l’année, offerte gracieusement par l’école. Une carte-cadeau qui se marie bien avec le fameux guide alimentaire canadien dont ils parlent sans arrêt dans les milieux scolaires… Une belle carte-cadeau du… McDo! Bravo école primaire!

http://www.soccer-beauport.qc.ca/diaporama.aspx


Bicarbonate + vinaigre

Si cette combinaison vous évoque un modèle miniature de volcan duquel la lave explose, vous êtes une personne très créative. Si vous vous imaginez des recettes de gâteaux gourmands et de vinaigrettes savoureuses, vous êtes un cuisinier inventif. Si par contre, vous vous imaginez lancer ces éléments dans une laveuse, vous êtes un drôle de spécimen…

Le volcan miniature qui explose... une activité passionnante!


Depuis cinq mois, je n’achète plus de savon à lessive. Les ingrédients chimiques qu’ils contiennent et leur grande teneur en eau par rapport au prix commençaient drôlement à me repousser.

J’ai donc trouvé cette petite recette sur le net et elle fonctionne à merveille pour nettoyer les vêtements :

Recette de savon à lessive super efficace à la texture douteuse

Ingrédients

1 litre d’eau bouillante
2 litres d’eau froide
1 savon de Marseille râpé (on l’achète à la pharmacie)
20-30 gouttes d’huile essentielle au choix (citron, lavande, orange, etc.)

Consignes

Faire fondre le savon râpé dans l’eau bouillante (je fais tout cela dans un petit chaudron sur un feu doux pendant quelques minutes).

Une fois le savon fondu, il suffit de le laisser refroidir et d’y incorporer l’eau froide.

On peut ensuite y ajouter l’huile essentielle (personnellement, je n’ai pas encore essayé, mais les huiles essentielles ont beaucoup de propriétés intéressantes).

Voilà, c’est tout! On met dans un contenant propre et on utilise ¼ t. de savon liquide par brassée. Attention, le mélange a tendance à se solidifier entre chaque usage. Il suffit de le mélanger avec une cuillère avant utilisation!

Et le bicarbonate? J’en saupoudre un peu quand c’est vraiment très sale, comme lorsque je lave les guenilles et les serviettes de table.

Et le vinaigre? Il a un pouvoir désinfectant! J’en laisse couler un peu dans le petit contenant destiné à l’assouplisseur dans ma laveuse. Après le lavage, ça ne sent plus rien!

Puis, il ne faut surtout pas oublier le côté économique dans tout ça. Depuis cinq mois, juste en savon à lessive, cela m'a coûté un gros 5$ pour faire les lavages de deux adultes et un enfant ... et on ne pue même pas!

Mon chat qui m'aide à faire le lavage...


Chez Victor

Je vous avais déjà écrit une chronique dans la section resto à propos du restaurant Chez Victor, section très maigre, je vous l’accorde. C’est un resto que j’adore puisqu’il offre une bonne variété pour les végés comme moi. Il y a souvent au moins quatre burgers végés au menu et il est possible de faire changer la viande dans les autres burgers pour une tranche de tofu tout en gardant ce qu’il contient d’intéressant comme des poires au vin rouge et du romarin. De plus, les frites sont juste malades!

Eh bien, imaginez-vous donc qu’il vient de pousser un nouveau Chez Victor juste à côté de chez moi, sur le bord du fleuve à Cap-Rouge! Mmm… Au plaisir de s’y rencontrer cet été! 

Mais vous savez, j’ai fait tous les défis à l’école de mon fils, cette année. Je ne peux pas avoir une carte-cadeau pour aller manger des frites là-bas, hein? La serveuse m’a dit, l’autre jour, que j’étais vraiment bonne pour manger toutes mes frites…