mercredi 29 août 2012

PJQ : Une école, des petits chefs !


En visite, dans une école près de chez vous, un(e) chef, ou un(e) passionné(e) de cuisine, qui vient partager ses savoirs avec les enfants, de la maternelle à la sixième année. Deux ou trois fois par année. Chaque fois, un moment privilégié. 

Qu'allons-nous préparer aujourd'hui ?



En petits groupes, c'est la curiosité qui tâtonne, qui s'interroge, qui goûte. Le temps de s'initier ou de parfaire ses connaissances.

C'est l'élaboration du repas, c'est la division des tâches, c'est observer les façons de faire, c'est apprendre par mimétisme, c'est se dire « je suis capable », c'est s'amuser tout en cuisinant et c'est être fier du résultat - quel qu'il soit !

C'est aussi un monde grandiose qui s'ouvre : celui sans limites des plaisirs de la table.

C'est explorer ce monde et vouloir le connaître davantage. C'est rapporter à la maison de nouvelles idées. C'est cultiver la diversité des aliments comme des saveurs.

C'est ne plus être « difficile ».

C'est absolument ludique.

Et c'est aussi ça, l'école.



***

Voilà l'approche que propose le Parti Jambon du Québec. Avec chaque année de nouvelles recettes adaptées à l'âge de l'enfant, des ateliers de cuisine orchestrés par un(e) chef, par un(e) apprenti(e) ou par un parent - bref, par des passionné(es), c'est l'autonomie alimentaire et culinaire de chaque individu que nous visons.

Et dans ce cheminement, chacun peut y aller à son rythme. Car ce qui s'apprend dans une cuisine n'est jamais perdu.

Avez-vous préparé le repas en famille, ce soir ?

***

Monsieur Jambon en campagne...à la Manic !

« Du haut de ce barrage monumental, cinquante années nous observent ! »




mardi 28 août 2012

Entrevue avec Monsieur Jambon, chef du PJQ


Passage obligé en campagne électorale, Monsieur Jambon accorde au blogue sa seule et unique entrevue. Le sujet : L'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne (AÉCG).



Monsieur Jambon, quel est le lien entre la campagne électorale en cours et cet accord ?

C'est l'impact qu'aura cet accord sur notre vie de tous les jours. Un impact beaucoup plus important que n'importe quelle politique proposée par les principaux partis dans cette campagne. À la fin, le nouveau gouvernement élu héritera de l'attitude de son prédécesseur, soit une confiance aveugle envers le gouvernement fédéral et le laisser-aller total. Il devra donc procéder rapidement à une analyse rigoureuse des domaines et des conséquences reliés à l'accord. Il devra en informer la population. Il devra écouter les récriminations de celle-ci. Si on veut avancer en démocratie, il faut consulter les citoyens et les laisser s'exprimer. Il faut que les gouvernants cessent de prendre la population pour des pantins à qui on donne rendez-vous tous les quatre ans.

Quels sont les domaines reliés à l'accord ?

Ce sont des domaines qui touchent des compétences provinciales, comme l'eau potable, l'agriculture et les marchés publics. C'est une intrusion fédérale aggressive dans les compétences des provinces, mais mettons de côté ce fait, je ne veux pas endormir personne avec le somnifère constitutionnel !

Et quels seront les impacts dans ces domaines ?

Les portes seront grandes ouvertes pour les multinationales européennes. Elles pourront mettre en pièces nos politiques d'achat local, favoriser la privatisation de notre eau et dicter l'avenir de notre agriculture.

 

N'est-ce pas un peu exagéré ? Pourquoi le gouvernement du Canada laisserait-il à l'Europe un tel bar ouvert chez nous ?

Il faut comprendre que les gouvernements, du Canada comme de l'Europe, sont un peu des valets de chambre dans toute cette aventure. Celles qui occupent les dites chambres, ce sont les grosses entreprises. D'un côté, on salive à l'idée de s'attaquer au buffet d'un marché de 500 millions d'habitants. De l'autre, on s'intéresse vivement aux marchés publics, à ce réservoir d'eau potable incommensurable et à toutes ces terres qu'on pourra exploiter à loisir.

Le hic, c'est que de l'autre côté de l'Atlantique, on a de sérieuses réserves : les valets veulent se protéger, alors que de notre côté, on est tellement excité par ce gros marché qu'on en perd la tête. Et le reste du corps suivra bien assez vite...

Monsieur Jambon, êtes-vous un pessimiste ?

Au contraire, je déborde d'optimisme en ce qui concerne nos potentiels. Mais je suis un réaliste. Je m'informe, le mieux que je peux dans ce cas précis, car les négociations se tiennent très loin du regard et de l'attention de la population, pourtant la première concernée. Alors il faut chercher. Lire beaucoup. S'intéresser à ce qu'on à dire les différents intervenants. Écouter les autres partis. Puis comparer, faire des liens. Penser, quoi ! Voir où on se situe dans tout ça.



Nous, au Parti Jambon du Québec, on a choisi le développement local, l'économie sociale, la coopération et le bien commun d'abord. De l'autre côté, c'est la déréglementation pour favoriser la concurrence tous azimuts et la marchandisation de tout et son contraire.

Notre position n'est pas un repli sur soi, c'est une mise sur soi. Nous ne sommes pas contre les échanges commerciaux. Nous pensons simplement que le diable est dans les détails et que ce type d'accords se doit d'être bien encadré et se soucier davantage de l'intérêt public.

En terminant, vous vous dites réaliste. Donnez-nous un exemple de ce qui pourrait arriver après la mise en application de l'AÉCG ?

Comme je le disais, toute politique d'achat local pourrait devenir caduque. En vertu de l'Accord, tout investisseur pourra porter plainte contre l'État possédant de telles règlementations. Viendra même un moment où l'État baissera les bras par craintes des poursuites. Au revoir les marchés de proximité, le développement régional et les emplois de qualité.

Mais nous avons encore notre mot à dire. Je le crois sincèrement. On ne se laissera pas faire ! Never quit, never surrender, telle sera notre devise.

***

Quelques liens sur cet enjeu fondamental :





jeudi 23 août 2012

Option Nationale, un chat. Parti Jambon, plein de chats!



Bon, les chats. Récapitulons.

Il y a eu la vidéo d’Option Nationale diffusée sur You Tube, 1 chat 9 candidats, dans laquelle on découvrait la plateforme du parti et Scully, le chat politicien.


Puis, dernièrement, une autre star féline s’est mise à briller dans une parodie de la vidéo précédente : Pipi le chat.



J’ai un faible pour Pipi le chat. À cause de son nom, évidemment, mais aussi parce qu’il est trop adorable lorsqu’il nous miaule de liker et de partager. En plus, il nous aime, quoi demander de mieux!

Mais là, le Parti Jambon aussi veut de la pub. Les chats, c’est vendeur, mais les animaux qui tripent sur les légumes, c’est encore mieux.

Voici donc notre top trois des vidéos les plus cuuuuuuuuuute du web qui mettent en scène des animaux et des légumes!

En troisième place: les chats qui mangent de la laitue avec les lapins! (On écoute pas au complet, hein! On se fait une idée et puis voilà!)



En deuxième place : les chats qui se frottent sur des légumes!





 Et finalement, en première place : le chien qui mange du chouuuuuuuu!




Bon jeudi! :)

mercredi 22 août 2012

Pour l'initiative citoyenne !








Le Parti Jambon du Québec est un ardent partisan de l'agriculture en ville et de la reconquête, par les citoyen(ennes), de l'espace urbain.

Le Parti Jambon du Québec donne un appui inconditionnel à toute initiative communautaire favorisant le développement de jardins, façades et potagers partout où il est possible de le faire - quitte à modifier les règlements archaïques des villes les plus réfractaires.

Notre avenir alimentaire passe aussi par l'opportunité pour chaque citoyen(ne) de pouvoir aménager chez lui (elle) un espace réservé à cette fin, sans être considéré(e) par un(e) hors-la-loi.

Mobilisons-nous et appuyons les Urbainculteurs !











« Cultiver la ville, c'est cultiver son lien d'appartenance avec son milieu de vie. »

- Monsieur Jambon, Chef du PJQ

***

Monsieur Jambon en campagne...Un premier cliché !

Sur cette photo, Monsieur Jambon, avec toute l'agilité qu'on lui connaît, évite de justesse la fourchette gourmande du Dr. Barrette.




mardi 21 août 2012

PJQ : À nous la terre !


Après une première semaine de campagne à définir le pourquoi de son engagement, le Parti Jambon du Québec s'attaque - enfin ! - au comment. Jusqu'au 4 septembre, le PJQ offrira aux Québécois(es) ses propositions concernant l'avenir alimentaire et agricole du Québec, guidé par cette citation fameuse de Danton : « De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace ! ».

***

Il est plus que temps que nous reprenions le contrôle de nos terres agricoles laissées pour compte, qui tôt ou tard pourraient perdre leur vocation - achetées par des spéculateurs immobiliers ou par des banques.

Nous proposons l'opération « À nous la terre ! », qui servira de tremplin à la relève et à avancer, avec aplomb et assurance, vers la souveraineté alimentaire.

Premièrement, afin de faciliter la possession des terres par la relève agricole, l'État deviendra acheteur.

  • Par l'entremise d'un système de co-propriété État-artisans.
  • Par l'entremise de la création de coopératives agricoles.

Le système de co-propriété est une mise de départ. L'État achète la terre et aide financièrement les artisans à se procurer tout le nécessaire à sa mise en exploitation. Au départ, l'État et les artisans sont partenaires à parts égales. Puis, peu à peu, au fil des ans, les artisans peuvent racheter les parts de l'État jusqu'à ce qu'ils soient les seuls proprétaires.

C'est un peu le même principe qui peut guider la création de nouvelles coopératives agricoles. L'État est présent puis se retire petit à petit, quand les coopérants ont les reins assez solides pour poursuivre seuls l'exploitation de leurs terres.



Bien sûr, tous les propriétaires actuels et les coopératives existantes pourront solliciter un traitement similaire ou égal.

Donc, l'État sera acheteur :

  • De toute terre déjà zonée agricole, où les exploitants actuels sont prêts à cèder le pas à la relève.
  • De toute terre zonée agricole, détenue par des spéculateurs immobiliers ou des banques, qui n'ont aucunement l'intention de l'exploiter.
 
Voici comment, comme société, nous pouvons nous assurer de nourrir notre monde, avec des produits d'ici, avec des idées d'ici et avec des passions d'ici.

***

Enfin, l'opération « À nous la terre ! » ne serait pas complète sans une vision de sa mise en marché.

L'État et ses partenaires devront ainsi privilégier : 

  • L'agriculture biologique, la diversité et les petites et moyennes fermes.
  • Le développement ou le renforcement des réseaux de distribution, de la terre à la ville, de la terre au marché.
  

Bref, le Parti Jambon du Québec croit en la force de l'économie sociale, appuyée par le mode coopératif.

À la compétition, nous préférons la coopération !
 
 
 
(Demain : Pour l'initiative citoyenne.)

***

Vous avez des critiques à formuler ou des améliorations à proposer aux politiques du PJQ ? N'hésitez pas à commenter sur ce blogue ou à nous écrire sur notre page facebook !




vendredi 17 août 2012

Manger, c'est politique !


Vivre la démocratie, ce n'est pas que tous les quatre ans et ce n'est pas non plus donner un chèque en blanc au nouveau gouvernement - gagne ou perd.

Vivre la démocratie, c'est un exercice au quotidien, qui nous sollicite à chacun de nos gestes et qui bien souvent nous dépasse - heureusement, nous avons jambes et tête pour nous entraîner.

Les priorités étant ce qu'elles sont, LA priorité étant ce qu'elle manifeste, manger, disons-le humblement, est plus que jamais politique !

***

Nos choix alimentaires dictent l'offre. Moins on se soucie de la provenance des aliments, plus nos supermarchés sont submergés de produits d'un peu partout, qui voyagent longtemps et qui finissent par enregistrer un bilan carbone ahurissant. Un bilan à faire sourciller quiconque s'intéresse un petit peu à l'état de l'environnement !

Et c'est sans compter sur la fraîcheur des dits produits. Sans compter sur l'approvisionnement local et les conditions de travail du pays exportateur. Sont-ils eux-mêmes en mesure de s'offrir le produit ? Sont-ils exploités par une agence alimentaire internationale ?

Quel type de relations créons-nous avec ces pays ? De la matière pour un autre désolant chapitre des antagonistes colonisateurs - colonisés ?

***

Manger local, c'est augmenter la demande. Une demande qui finit par dépasser l'offre. Alors on se permet de travestir la noble idée de base et on importe d'ailleurs.
 
Peut-être devrions-nous réguler notre demande par rapport aux saisons ? Cela serait effectivement un premier pas logique. 

Mais si nous pouvons être des producteurs à l'année de certains aliments, que la main d'oeuvre est là, qu'elle est diversifiée et qu'elle n'attend qu'un coup de pouce de sa communauté pour satisfaire à la demande, n'est-ce pas à dire que l'attitude des bras croisés de nos gouvernants actuels a fait long feu et qu'il faut intervenir et soutenir nos producteurs ?

Non seulement pourrait-on maintenir des emplois et en créer de nouveaux, mais surtout, alimenter - c'est le cas de le dire - des passions.

Car le Parti Jambon du Québec sait que dans toutes les régions du Québec, des passionné(es) de tous les domaines agricoles souhaitent partager leurs talents et savoir-faire.

***

Le Parti Jambon du Québec est le parti de la bonne chère, du bon boire, de la bonne vie - le seul parti absolument rabelaisien du Québec.

C'est le parti des marchés locaux, des trouvailles régionales et des relations étroites entre le producteur et le consommateur.

D'ici le 4 septembre et par la suite, avec - ou sans - le Parti Jambon du Québec - Équipe Monsieur...

...On mange le Québec !

 *Notre plateforme, écrite sur un coin de table entre deux bières, apparaîtra sur ce blogue pièce par pièce au cours des prochains jours. Mais nous, au moins, nous n'aspirons pas à gouverner le Québec. Seulement à partager nos idées...

 






jeudi 16 août 2012

Pas d'accord avec les accords de Mikes



Bien que Dre Tofu soit une fervente partisane du Parti Jambon, elle n’a pas encore l’étoffe d’une candidate. Soyez sans craintes, Monsieur Jambon ne tardera pas à revenir avec des nouvelles de ses visites à travers le Québec. D'ici là, petite pause dans la campagne électorale pour parler de biééééééére, encore une fois. 



Nous revenions des États-Unis, affamés comme des misérables, l’enfant poussant des cris de martyr sur la banquette arrière.

Des jaïns, voilà en quoi nous nous transformions. Et non par choix.


L’idée nous prit alors d’arrêter à Drummondville. Pas le temps de faire un choix harmonieux moléculairement parlant. Il fallait faire vite.

Notre dernier souffle nous fit échoir sans réflexion sur une chaise ordinaire dans un resto ordinaire avec un menu ordinaire : Mikes.



Il y a pire, j’en conviens, mais il n’y a pas plus drôle que Mikes lorsqu’on parle d’accord bière et mets.



Plus de questions à se poser lorsqu’on reçoit les copains à bouffer : on sert de la Molson EX! Ça va simplement avec tout!

Et si jamais l’envie vous prenait de cuisiner quelque chose de vraiment exotique comme un sous-marin aux lanières de poulet croustillantes, innovez, servez de la Ricard’s!

Je ne peux pas vous laisser avec ces images tout à fait troublantes pour les amateurs de bouffe et de bière que vous êtes.

D’autant plus que la fin de semaine approche et que vous risquez d’arroser votre semaine de dur labeur ou de faire une petite escapade enivrante dans les rues de Québec à l’occasion du Festibière.

Mes suggestions 

Ici, Mario D’Eer, ce biérologue québécois passionné, nous parle d’accord bière et mets avec une petite micro que j’affectionne particulièrement : la Microbrasserie Charlevoix. Vous saviez qu’on pouvait se faire des shooters avec la levure qu’on retrouve dans la bière sur lie? 

Cliquez sur les images pour voir la vidéo.

Puis, juste sous ce paragraphe, un sommelier québécois dont la réputation internationale n’est plus à faire, François Chartier. Dans cette conférence, il vous explique les associations à faire en cuisine avec les molécules de même famille aromatique. Un excellent résumé de toutes ses années de recherche dans le domaine. Ça vaut la peine de regarder, je vous en donne ma parole!







mercredi 15 août 2012

En avant vers la souveraineté alimentaire !


Citoyennes, citoyens,

Il est amusant de constater toute l'importance accordée à l'alimentation par nos politiciens en pleine campagne électorale : l'un bouffe de la poutine, l'autre enfile un hot-dog, il y a des caméras, on rigole - c'est tout ce qui compte. Simple mise en scène.

Même chose pour l'agriculture. Un point de presse devant une ferme, une annonce du bout des lèvres et si je tire de l'arrière dans les sondages, j'irai peut-être traire une vache. 

Ce que l'on mange est un décor. Ce que l'on mange est accessoire.

Et pourtant, c'est LA priorité des Québécois(es) ! Car à quoi pense-t-on entre deux repas ? Au prochain, pardi !

Heureusement, il y a maintenant le Parti Jambon du Québec ! Le parti de l'appétit, le parti de la soif, le parti de la ripaille, le parti qui donne le goût du Québec !

L'ambition du Parti Jambon est que les Québécois(es) soient maîtres chez eux en ce qui concerne l'alimentation. Ce qui n'est pas le cas en ce moment.

Les produits québécois dans nos supermarchés ne représentent que 33% de l'offre. Nos terres sont vendus à des banques, à des spéculateurs ou à l'étranger. Elles perdent leur vocation agricole et deviennent des quartiers résidentiels - par exemple.

Comment pensez-vous que la relève peut lutter contre tous ces reins solides financiers ? Elle qui hésite déjà à se lancer devant la lourdeur des coûts d'exploitation et de l'endettement qui les accompagnent - on la comprendra.

C'est ainsi que l'on dépend des autres pour nourrir notre monde. Une sécheresse là-bas, une mauvaise récolte plus loin et nous voilà aux prises avec des augmentations que nous ne contrôlons même pas !

Voilà pourquoi le Parti Jambon propose d'aller de l'avant vers la souveraineté alimentaire.

Mais qu'est-ce que la souveraineté alimentaire ?

  • Elle subordonne le droit au commerce par celui des peuples à une production alimentaire locale, saine et écologique.

  • Elle redonne au pays du monde le droit de définir et mettre en place leur propre politique agricole et alimentaire, leur degré d'autonomie alimentaire et à oeuvrer librement à leur approvisionnement intérieur.
La souveraineté alimentaire sera l'élément central du programme du Parti Jambon du Québec. Au cours des prochains jours, nous proposerons des idées afin d'appliquer, petit à petit, la souveraineté alimentaire dans un contexte québécois.

Car, compte tenu de la situation actuelle, il en est plus que souverainement le temps !

Monsieur Jambon,

Chef du Parti Jambon du Québec









mardi 14 août 2012

Le Parti Jambon du Québec (PJQ)


Chères concitoyennes, chers concitoyens du Québec,

La campagne électorale bat son plein. Alors que les partis y vont de leurs priorités et engagements, moi, Monsieur Jambon, note que les sujets primordiaux de l'alimentation et de l'agriculture passeront encore une fois sous le radar.

Et cela me semble une aberration. Car la véritable priorité des Québécois(es), c'est MANGER - et BOIRE, bien sûr, il faut bien arroser tout ça.

Voilà pourquoi, ayant à coeur le bide du peuple québécois, je fonde le Parti Jambon du Québec - Équipe Monsieur. 

Le Parti Jambon n'est pas un parti comme les autres puisqu'il ne se retrouvera pas sur votre bulletin de vote. 

Le Parti Jambon se lance dans la campagne avec les missions de partager les enjeux cruciaux dans les domaines de l'alimentation et de l'agriculture et de proposer des idées pour que le Québec démontre son plein potentiel, tout son savoir-faire, tout son génie et tout ce qu'il a dans le ventre, dans ces domaines primordiaux, qui touchent tout autant la Santé et l'Éducation, par exemple.

Dès maintenant, le Parti Jambon est à la recherche de sympathisants(es) qui ont à coeur l'avenir alimentaire du Québec.

Partagez-nous !

Au cours des prochains jours, vous pourrez suivre sur ce blogue le dévoilement de la plateforme du parti.

Puis, afin de ne rien manquer de cette trépidante aventure, vous pouvez cliquer «J'aime» sur la page facebook de Docteure Tofu et Monsieur Jambon.

Bref. 

Avant, pendant et après le 4 septembre, on mange le Québec ! 


Monsieur Jambon,

Chef du Parti Jambon du Québec





 

vendredi 10 août 2012

Cuisiner à onze ans...


Il y a quelques semaines, j’ai lu un petit article très rigolo d’une maman qui demandait à son fils de cinq ans, en guise d’expérience, de mettre dans son panier d’épicerie tout ce qu’il désirait.

L’article m’ayant beaucoup amusée, surtout par les choix très gourmands de l’enfant et son petit visage craquant, j’ai décidé de reproduire l’expérience avec mon fils de onze ans, mais en la modifiant un peu : je lui demandais de me faire une liste de ce qu’il mangerait pendant une fin de semaine complète s’il se retrouvait seul à la maison (évidemment, cela n’arrive jamais, hein, ne téléphonez pas à la DPJ immédiatement, attendez la fin de l’article!)

Alors, voilà son menu. Il devait se cuisiner lui-même ses repas et il n’avait aucune restriction… et ça se voit, surtout au niveau des desserts! Ne cherchez pas la viande et le poisson, il est végétarien! (Les images sont une gracieuseté de… moi-même!)


Jour 1

Déjeuner

Crêpes avec sirop d’érable et yogourt nature

« Je vais m’acheter des œufs, de la farine, du lait, de la poudre à pâte et je vais me faire des crêpes. Pour être certain des quantités, je vais regarder dans le livre de recettes, mais je pense que je connais bien la recette par cœur. Je vais mélanger le sirop et le yogourt avant de le mettre sur mes crêpes. »



Dîner

Pâtes thaï au tofu et aux légumes
Brownies du IGA (two bite) avec de la crème glacée à la vanille
San Pellegrino « La jaune. »

« Je vais prendre du tofu et je vais le faire mariner dans la sauce soya. Ensuite, je vais mettre un peu de farine dessus et je vais le frire dans l’huile. Je vais ensuite faire griller des poivrons orange parce que ce sont les meilleurs et je vais couper des carottes en mini cubes que je vais aussi faire sauter. Je vais cuire les vermicelles à part et je vais tout mélanger ensemble. »



Souper

Pizza végé
Les restes de brownies et de crème glacée du midi « Pour ne pas les perdre. »
Eau pétillante « Ça ressemble à de l’eau et ça fait changement. »

« J’adore la pizza et celle qui est faite maison est la meilleure. Je vais acheter une croûte de pizza mince genre carrée parce que je veux sauver du temps. Ensuite, je vais mettre beaucoup de sauce tomate, plein de pepperonis végé et des tranches de saucisses hot-dog au tofu. Je vais rajouter des tomates que j’aurai coupées en dés et des poivrons orange parce que ce sont les meilleurs. Puis, je vais mettre des champignons portobellos et du fromage râpé Tex-Mex en sac avec du fromage de chèvre. »

« Dans le fond, c’est un mélange de tout ce que j’aime. Mais je ne mettrai pas de laitue à côté, car ma mère en met tout le temps et je n’aime pas ça. Comme j’adore les épinards, je vais plutôt mettre ça à côté. »



Jour 2

Déjeuner

Gaufres aux pépites de chocolat avec sirop d’érable et yogourt nature

« Je vais prendre le restant de mélange à crêpes de la veille et je vais y rajouter des pépites de chocolat. Je vais le faire cuire dans le gaufrier pour faire des gaufres. Je ne sais pas si ça va marcher, mais je vais faire un test. »



Dîner

Grilled cheese aux tomates, basilic et fromage de chèvre
Barre de chocolat Bounty « J’adore ça, mais on n’en mange pas souvent. »
Eau ou reste d’eau pétillante

« Je vais être plus lâche la deuxième journée, alors je ne veux pas faire ça compliqué. Je vais prendre du gros pain de ménage blanc que je vais trancher moi-même, car on est toujours mieux servi que par soi-même. Je vais prendre les restes de fromage de chèvre et de tomates. Je vais mettre des feuilles de basilic qui poussent sur le balcon. Je ne mettrai pas d’accompagnements, car je vais être bourré après ça. »



Souper

Plat congelé du Commensal
Gâteau forêt noire acheté tout fait au IGA « J’aime la crème fouettée, mais pas le crémage sucré. »
Eau pétillante avec du jus kiwi-fraise « J’ai bu ça aux États-Unis et c’était très bon. »

« Je vais prendre mon restant de tofu mariné et je vais le faire sauter dans le wok. Comme je suis tanné de cuisiner, je vais tout simplement ajouter le tofu au plat congelé déjà fait. J’aurais voulu faire du seitan, mais c’est trop long à faire. Avec ça, je vais manger mon reste d’épinards. »




Petites questions à mon fils en lien avec son menu

- Tu ne manges pas de fruits?

« Ça me tanne de manger des fruits, je n’ai jamais faim pour ça. »

- Mais tu as faim pour du chocolat?

« Tout le monde a faim pour du chocolat! Mais si je n’avais pas faim, je n’en mangerais pas. »

- Tu sembles accorder beaucoup de place aux restants, pourquoi?

« J’ai choisi des choses que j’aimais, comme ça, je peux en remanger plus qu’une fois. »

- Pourquoi un repas congelé?

« Les repas congelés du Commensal, c’est bon, mais il manque quelque chose. C’est pour ça que je rajoute du tofu. Ça fait l’affaire, mais je n’en mangerais pas toute la semaine. »

- Tu cuisines toi-même beaucoup de choses, mais tu préfères acheter tes desserts tout faits, pourquoi?

« Je me suis dit : pourquoi pas? Je suis certain que je manquerais mon dessert et je n’ai pas le goût de suivre encore une autre recette. »

-Si tu étais seul, essaierais-tu des recettes nouvelles?

« J’aime mieux rester dans ma zone de confort. Comme ça, je ne suis pas obligé de manger quelque chose de pas bon que j’ai cuisiné pour rien pendant une heure. Avoir plus de temps, j’expérimenterais, par exemple. »

-Aimerais-tu passer une fin de semaine seul à te cuisiner des repas?

« J’aimerais ça, mais j’inviterais des amis. Je leur servirais la même chose, car même s’ils ne sont pas végétariens, ils aiment quand même les trucs végé comme la pizza et les saucisses. Par contre, je ne les laisserais pas m’aider en cuisine, car si un de la gang se coupait, sa mère ne voudrait plus qu’il revienne à la maison et ce serait plate pour tout le monde. »



Si notre blogue vous intéresse, n'hésitez pas à liker notre page facebook! Ça fait toujours plaisir! :)

Et restez des nôtres... Beaucoup de nouveautés à venir durant les prochaines semaines sur Dre Tofu et Monsieur Jambon!

mardi 7 août 2012

Du requin des champs


Dans le monde des terres agricoles, la relève, côté exploitants, se fait plutôt rare. Les propriétaires vieillissent. Il devient alors tentant de vendre la terre. 

Puisque les jeunes fermiers ne courent pas les champs - en sautillant, brindille sur le rebord des lèvres et chapeau de paille à la main - puisque l'acquisition d'une terre et son exploitation agricole signifient de lourds endettements - lorsqu'une compagnie à numéros représentée par des seigneurs de la finance se pointe avec une offre d'achat dépassant l'entendement, on ne peut qu'écarquiller les yeux et sauter sur le premier stylo en s'écriant : « Où est-ce qu'on signe, joual vert ? »

Ok, désolé pour l'absence de la brindille.


C'est ce qui est en train de se produire avec les terres agricoles du Québec en général et les dernières disponibles à Québec, en particulier.

***

La terre vaut dans les 900 000 tomates. L'offre est de 15 million$ - plus question de tomates ici. L'offrant est-il tombé sur la tête ? Pas du tout. Il rêve d'un « dézonage » agricole. Il fantasme sur un ensemble résidentiel, sur un développement de la banlieue. Il y voit déjà toutes ces piaules qui justifieront ses investissements.

«Au début, on passait pour des fous, mais aujourd'hui on passe pour des brillants», nous dit-il, avec toute la modestie qui n'étouffe pas les gens d'affaires.

Bientôt sur une terre agricole près de chez vous !


Ainsi disparaîtront probablement les dernières terres agricoles de Québec. 

Ou comment s'éloigner de l'autosuffisance alimentaire contre l'aboutissement d'une vie : devenir propriétaire d'une maison en banlieue.

Que sont-ils devenus, ces grands jardins ?


Un dossier à ce sujet dans Le Soleil, ici et - entre autres.


mercredi 1 août 2012

Voyage, voyage


De retour de vacances, je ne pouvais passer sous silence cette merveilleuse petite ville dans laquelle j’ai eu la chance de vivre pendant une semaine : Provincetown.


Située dans l’État du Massachusetts (à force de lire les plaques d’immatriculation des véhicules, on devient expert pour épeler le nom de cet État, vous n’avez pas idée!), à la pointe de Cape Cod, Provincetown est la ville « ouverte » par excellence.

Gracieuseté Google Map
Ouverte? Tout d’abord, par son tourisme homosexuel. Bon, ce n’est pas ce qui me rejoint, mais ça fait toujours du bien de ne pas voir tout le temps de gros dude sur la page avec une Coors Light TGlacé à la main criant : « Hey le gros, montre-moé ton cul! »



À Provincetown, les hommes comme les femmes se tiennent la main. On aime les familles et les enfants. Les chiens sont acceptés pratiquement partout, même sur plusieurs terrasses.

Boire une petite bière locale au centre-ville qui s’anime dès la tombée du jour sur Commercial St. pendant que Fido boit de l’eau fraîche sous la table… pourquoi pas? Il y a même des boutiques où ils vendent des pâtisseries pour chien (pawstry, pour continuer le superbe jeu de mots). Je VEUX un chien!!!

CE chien!

Puisque j’ai mentionné le mot «bière» et que cela a sûrement éveillé les sens de Monsieur Jambon, j’ai expérimenté, au Liquor Store, deux brasseurs locaux : Cisco Brewers Nantucket (Nantucket est une petite île près de Cape Cod) et Mayflower Brewing Company (le Mayflower étant le bateau qui a transporté les premiers colons Européens en Nouvelle-Angleterre, pour une brève note d’histoire).



De bonnes Pale Ale, IPA, Golden Ale et Lager rafraîchissantes à souhait (ils font aussi Stout, Porter et moult plaisirs), surtout quand il fait 40 ° Celsius. Petit coup de cœur pour la Mayflower qui est un petit peu plus recherchée (je ne maîtrise aucun vocabulaire brassicole, ça parait?).

Et puis, en ce qui concerne toujours l’ouverture, il y a la bouffe! Non, mais! Déjà, Provincetown est le paradis des mangeurs de fruits de mer, de coquillages et de poissons en tout genre, mais pour une petite végé comme moi, c’est aussi l’Éden.

Burger Queen sur Commercial St. fait d'excellents burgers végé!

Dans chaque restaurant, on retrouve un choix non négligeable pour les végétariens. Souvent, deux ou trois repas sont proposés en alternative, même dans les restaurants les plus chics. Dans les casse-croûte, il y a toujours un burger végé sur le menu et plus encore. Essayez de me trouver une telle offre dans une autre petite ville portuaire du Québec…

Puis, l’épicerie Stop & Shop (qu’on retrouve un peu partout aux USA) regorge de produits végétariens. Je VEUX des saucisses à déjeûner et du Tempeh Gimme Lean à Québec SVP! C’est troooooop bon!

Avant...

Après! Un vrai déjeuner à la sauce américaine! :P


Alors voilà! Même si j’ai encore la tête là-bas, entre deux vagues, je reviens en force sur le blogue! À bientôt! :)

Et on peut même voir des phoques se baigner près de la plage! Ils ressemblent à des petits chats! Et on peut voir des baleines aussi, et on est proches de Boston et on peut... ok, j'arrête ici.